top of page

Qui sommes-nous ?

Introduction

Nous sommes frères, nous vivons en fraternité, nous prions individuellement et en commun, ensemble nous partageons nos repas et notre temps, nous aidant mutuellement à grandir, comme dans une famille. Nos communautés que nous appelons fraternités, sont des lieux de joie et d’hospitalité.

Nous sommes une fraternité évangélique, Jésus de Nazareth est notre guide, il nous appelle à une vie simple et humble au milieu du peuple. La vie du Christ, l’Écriture Sainte, Saint François et ses écrits sont la source même de notre inspiration.

Nous avons été envoyés par Jésus pour annoncer l’Évangile, mais avant tout, par l’exemple de notre vie, et aussi de différentes manières: l’oraison et la contemplation, le travail pastoral, services sociaux, présence aux plus pauvres, activités missionnaires, publications et informations, etc.

«

« Et après que le Seigneur m’eut donné des frères, personne ne me montrait ce que je devais faire, mais le Très Haut lui-même me montra que je devais vivre selon la forme du Saint Évangile. »

(Testament de Saint François d’Assise, 14)

Introduction

Origine des Capucins

Origine des Capucins

L’habit religieux, la Règle et les Constitutions de l’Ordre

L’Ordre des Frères Mineurs, dans son effort pour demeurer fidèle aux intentions de son fondateur, Saint François d’Assise a traversé de très nombreuses difficultés tout au long de son histoire, ce qui entraîna désaccords et divisions.

Les trois branches les plus importantes du Premier Ordre, les Frères Mineurs , les Frères Mineurs Conventuels et les Frères Mineurs Capucins, aboutirent chacun à une organisation et une structure qui leur est propre, mais qui revendiquent toutes Saint François, comme leur Père et leur fondateur.

Les Capucins sont la branche la plus récente, de 1525, quand quelques Frères Mineurs des Marches voulurent vivre une vie de prière et de pauvreté plus proche des intentions de Saint François. Grâce à l’appui de la Cour Pontificale, la nouvelle branche obtint assez vite d’être reconnus et firent très rapidement des disciples, d’abord en Italie et ensuite, dans tout le reste de l’Europe, à partir de 1574.

Leur nom de Capucins leur fut donné en raison du long capuce qu’ils portaient; au début ce n’était qu’un surnom, mais il devint assez vite le nom officiel de l’Ordre, celui-ci existe actuellement dans 99 pays, dans le monde entier, avec 11.000 frères qui vivent dans plus de 1.800 communautés (fraternités).

Simplicité, proximité du peuple, esprit fraternel dans nos maisons et dans l’apostolat, sont les signes visibles qui caractérisent notre style de vie, à cela il est important d’ajouter l’importance donnée par les premiers frères à la pénitence et à la vie de prière.

Au delà de l’ordre capucin des hommes, il existe aussi un nombre important de monastères féminins contemplatives (capucines) et de nombreuses congrégations de femmes qui s’inspirent du charisme capucin, fondées la plupart du temps sous l’impulsion d’un frère capucin.

L’Ordre Franciscain Séculier, pour les laïcs, est une organisation indépendante qui englobe toute la variété franciscaine. Mineurs, Conventuels, Capucins et autres membres de la famille franciscaine apportent leur soutien spirituel à l’Ordre Franciscain Séculier.

Tous ces groupes de religieux, religieuses, profès, forment ensemble la Famille Franciscaine.

Les Capucins au Canada
Les Capucins au Canada

En 1890, des frères de la Province de Toulouse (France) s’ établissent à Ottawa. Ils y ouvrent une maison d’étude et acceptent la charge de la paroisse francophone Saint-François d’Assise. Prenant ainsi racine au pays, les Toulousains ouvrent d’autres fraternités qui constituent, avec le temps, une nouvelle province forte et entreprenante. On peut considérer le frère Alexis de Barbezieux comme le fondateur de la province capucine du Canada de l’Est.

Malgré l’aspect étrange de leur tenue : tête rasée, longue barbe, bure brune et sandales aux pieds, ces frères s’attirent la sympathie de la population par leur énergie dans l’aménagement des terrains entourant l’église et la fraternité. On admire aussi leur ardeur à éteindre le feu dès qu’il s’attaque à l’une des maisons du quartier.

Pour assurer la formation de jeunes intéressés à leur forme de vie, les frères ouvrent en 1908, le Collège séraphique d’Ottawa. Plusieurs des frères actuels de la Province y ont étudié.

Les frères, qui veulent s’implanter d’une façon permanente au Canada, estiment nécessaire la fondation d’autres maisons. Il leur faut aussi de nouveaux champs d’apostolat. Les relations du frère Alexis avec les évêques francophones amènent aux capucins une offre de l’évêque de Rimouski qui désire une communauté religieuse capable de servir les autochtones Micmacs de Ristigouche en Gaspésie. Les frères s’y établissent et y seront présents pendant une centaine d’années.

Collège séraphique d’Ottawa

Au fil des années les lieux d’implantation se diversifient : Québec, dans le quartier ouvrier de Limoilou en 1904 ; le sanctuaire de la Réparation au Sacré-Coeur B Montréal en 1921; l’Ermitage Saint-Antoine au Lac-Bouchette (région du Lac St-Jean) en 1925. On fêtera en 2007 le centenaire de ce sanctuaire d’abord si humble et devenu aujourd’hui un lieu de ressourcement ouvert à tous.

Notre histoire est remplie d’exemples montrant la présence attentive des frères auprès des démunis et marginaux. Cette présence est un expression de notre spiritualité et de notre charisme. Dès leur implantation à Ottawa les frères assurent la distribution de repas durant la crise de 1929, et c’est une tradition conservée avec soin que de servir un repas à quiconque se présente à notre porte.

En 1967, à la demande de l’évêque, des frères ouvrent une fraternité insérée en milieu populaire dans le Vieux Hull. Le projet visait l’évangélisation d’une population urbaine et à faible revenu. A leur arrivée, les frères s’engagent face aux nombreux problèmes familiaux, d’argent, de logement et de santé des gens du quartier. Cette fraternité en milieu populaire existe toujours et fêtera ses 40 ans de présence en milieu populaire en 2007.

Et notre histoire se continue aujourd’hui; elle s’illustre par chaque frère qui essaie, à sa manière, de répondre à l’appel de Dieu.

Les Capucins dans le monde
Les Capucins dans le monde
Témoignages des frères
Témoignages des frères

L’oeuvre missionnaire capucine en Inde (1)

Frère Alain Picard -
00:0000:00
Musique et chants de l’Inde -
00:0000:00

Être Capucin dans une paroisse en milieu rural (1)

Toutes les vidéos

Toutes les vidéos
Rechercher une vidéo...
Frère Gilles Frigon

Frère Gilles Frigon

04:45
Lire la vidéo
Frère Gilles Frigon

Frère Gilles Frigon

03:49
Lire la vidéo
Frère Rodrigue Dion

Frère Rodrigue Dion

04:46
Lire la vidéo
Frère Alain Picard

Frère Alain Picard

04:54
Lire la vidéo

(1) Les témoignages des frères en format audio ou vidéo ont été réalisé par la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique de l’Université Laval dans le cadre de son projet d’inventaire du patrimoine immatériel religieux du Québec (IPIR). L’ensemble des témoignages des frères est disponible sur le site de l’IPIR.

Retour d’Haïti : Frère Rolland Bergeron

Je suis parti le 19 février pour aller faire un travail pour la population, à Corail, endroit très pauvre d’Haïti là où le frère Guy Bédard a fondé une mission. Les bancs de l’église de Corail étaient inconfortables et comme ceux d’une église de Québec, soit celle de Notre-Dame-de-Pitié étaient disponibles en raison de sa fermeture, ils furent offerts au frère Guy Bédard. Pour leur transport, on a dû démonter tous ces bancs  puis les remonter à Corail. Ce fut un gros travail. Nous avons eu également des pupitres d’écoliers à remonter.

Frère Rolland Bergeron

En vivant deux mois dans le village de Corail, j’ai pu constater un peu l’immense pauvreté qui règne à cet endroit. Tout le monde est dans le besoin. Les jeunes de 13 à 15 ans sont bloqués dans leurs études faute d’avoir l’argent nécessaire pour payer leurs cours; ils nous sollicitent pour les parrainer sinon c’en est fait de leur développement intellectuel. C’est un cercle vicieux : cet état de pauvreté limite les gens d’Haïti dans leur développement et la population s’appauvrit encore de plus en plus.