Paix avec la Création : Temps pour la Création 2025
- Services provinciaux
- 29 août
- 2 min de lecture
SEMAINE 01 (1-7 sept.2025)

La Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création, instaurée par le Pape François en 2015, a lieu chaque année le 1er septembre. Cette journée marque le début du Temps pour la Création se déroulant du 1er septembre au 4 octobre (fête de saint François). À cette occasion, des paroles de réflexion seront proposées ici chaque semaine.
Méditation : Paix avec la Création
« Loué sois-tu, mon Seigneur, pour toutes tes créatures, spécialement pour notre frère le Soleil… » ( Saint François d’Assise, Cantique des créatures )
Saint François ne voyait pas la nature comme un simple décor, mais comme une famille. Le Soleil était son frère, la Lune sa sœur, le feu son compagnon. Il vivait une paix profonde avec la création, non pas en la dominant, mais en l’honorant.
En ce premier jour du Temps pour la Création, accueillons le regard franciscain : chaque feuille, chaque oiseau, chaque souffle de vent porte en lui l’empreinte de la présence de Dieu. Cette paix commence par la reconnaissance que nous ne sommes pas seuls, mais entourés de nos frères et sœurs visibles et invisibles. Tout est lié!
Prenons un moment pour écouter le chant du monde. Non pas pour le posséder, mais pour l’aimer. Que cette paix intérieure rayonne dans nos gestes, nos choix, nos prières.
Frère Shibu Cyprien, capucin
...........................................................................................................................................................................
Lecture :
SAUVER LA BEAUTÉ DU MONDE
( Hélène et Jean Bastaire.)

« À travers les siècles, l'homme a inépuisablement contemplé les harmonies de la nature. Depuis le pasteur biblique jusqu'au poète romantique en passant par le berger hellène et le pâtre virgilien, il n’a cessé de boire à longs traits l’ambroisie de la beauté du monde.
Dieu n'emploie pas d'autre argument pour clore les récriminations de Job, quand il renvoie le malheureux déshérité à la leçon d'ordre, de confiance et d'alliance qui se dégage de l'univers. Même Béhémoth et Léviathan, monstres de l'abîme, ont leur place dans ce concert. (...)
La reconquête de la beauté, même et surtout lorsqu'elle s'opère sur les blessures, marque le retour de Dieu dans ses créatures.
Petit pauvre des vallées d'Ombrie, j'ai la certitude qu'une de vos pires souffrances a été de voir bafouée l'adorable beauté de Dieu. Nullement parce que cette atteinte à l'harmonie troublait votre sens esthétique et indignait en vous le prince des troubadours.
Vous n'étiez pas sensible à ces babioles de cour. Ce qui vous crucifiait et crucifiait en vous le Christ, c'était le blasphème que profère la laideur. Pas plus que la lèpre des corps humains, vous ne supportiez les bubons qui parsèment le corps de la terre. Vous vouliez oindre cette chair putréfiée afin qu'elle chante à nouveau la gloire du Père.»
source: Lettre à François d’Assise sur la fraternité cosmique, Hélène et Jean Bastaire.
Saint-Maur(val-de-Marne) : Parole et silence 2001. -1 vol. (PP 65-68)


Commentaires